Vernissage de l’exposition de photographies d’Ilme Vyšniauskaitė et rencontre « Tête-à-tête » avec l’auteure et les danseurs du LNOBT
Mercredi 25 septembre, à18h
Nous vous invitons au vernissage de l’exposition photographique d’Ilme Vyšniauskaitė et à une rencontre « Tête-à-tête » avec l’auteure et les danseurs de la compagnie de ballet LNOBT. Les danseurs français photographiés spécialement pour cette exposition sont Marine Pontarlier, Victor Coffy et Charlotte Lejeune. Lors de la rencontre, Ilmė Vyšniauskytė et les danseurs seront interviewés par le journaliste Valdas Puteikis.
Ilmė Vyšniauskaitė est une artiste de la jeune génération qui participe activement à diverses expositions de photographie et à des projets artistiques. Son travail a été exposé en Lituanie et à l’étranger en collaboration avec d’autres artistes et créateurs. La pratique créative d’Ilme est basée sur un langage visuel poétique et intime, et son processus est basé sur l’improvisation, l’observation et l’anticipation du moment, avec un fort accent sur la préparation, la planification et la composition de chaque prise de vue.
En collaborant avec une série de danseurs et d’artistes qui utilisent le mouvement dans leur pratique, nous avons exploré la manière dont la honte modifie notre comportement, nos trajectoires de mouvement et notre relation à la publicité, à l’espace et au regard extérieur. Le thème de la honte est devenu le point de départ de conversations, d’improvisations et d’explorations conceptuelles en danse et en photographie. Il s’agit d’un projet en cours d’Ilme Vyšniauskaitė, qui l’a lancé avec les danseuses contemporaines Carla Petzolt, Miriam Taschler et Mareile Gnep (Allemagne). En 2023, après avoir reçu une subvention de LKT, Ilme a créé une série de photographies avec des danseurs lituaniens et internationaux.
« Mon œil est attiré par les codes que le corps humain cache souvent et révèle en même temps. Chaque séance avec les danseurs a commencé par des conversations sur la façon dont ils vivent la honte, à la fois d’un point de vue personnel et professionnel. La honte, comme un nerf pincé, a conduit cette exploration visuelle à une recherche des limites entre la fatigue et la tension, la douleur et le désir de se cacher, de se recroqueviller, de se mentir à soi-même et aux autres. Il était important pour moi de ne pas essayer de jouer le rôle de la honte dans notre photographie, mais plutôt de nous plonger dans la recherche : que nous arrive-t-il et comment modifions-nous notre façon de penser lorsque nous ressentons de la honte ? La honte va souvent de pair avec la culpabilité, la vulnérabilité, le mystère, et dans cette exposition, je nous invite à nous demander si nous avons besoin d’un regard extérieur pour ressentir de la honte ? »
La rencontre sera traduite en lituanien. A l’Institut français de Lituanie, la participation est ouverte à tous.
